Partir en expatriation peut être un lit de roses mais il s’avère parfois semé d’épines…
En effet, l’idée de s’évader vers d’autres contrées peut nous rendre euphorique, constituer un merveilleux challenge et une opportunité à saisir absolument. Sur place, les espérances font parfois place aux désillusions. L’expatriation ne s’improvise pas : pour que cette expérience devienne un réel épanouissement personnel, familial comme professionnel, il est essentiel de s’y préparer, de se poser les bonnes questions et pour l’entreprise qui contracte le professionnel, d’en être consciente.
En amont, il faut prendre une décision quant aux avantages et inconvénients que pourrait apporter ce nouveau défi. La plupart des couples mènent actuellement une double carrière : le cadre expatrié se verra confier une mission et devra se focaliser exclusivement sur celle-ci. Son conjoint est-il, quant à lui, prêt à quitter son emploi, à mettre sa carrière entre parenthèses, à peut-être se sacrifier au profit de l’autre durant cette période ? Quid de changer les enfants d’école, de quitter la famille, les amis et/ou une situation confortable pour se jeter dans l’Inconnu ?
Lorsque le couple/la famille a défini son projet et décidé de faire le grand saut, la réalité du terrain n’est pas toujours à l’image de celle qui avait été projetée. On peut faire face à de nombreuses émotions négatives, à un réel isolement et une perte de confiance si on ne dispose pas des ficelles pour faciliter notre adaptation.
Beaucoup de problèmes pratiques peuvent assombrir l’installation. C’est pourquoi des sociétés de relocation comme celle de Sylvie Schmit (European Relocation Services) permettent de rassurer les conjoints en prenant en charge les aspects administratifs et logistiques avant, pendant et après le séjour pour aider la famille le mieux possible dans certaines tâches. Après cette phase intervient la recherche de sens dans cette étape de vie : poursuivre sa carrière professionnelle dans un même poste, un même secteur d’activité ou profiter d’un nouveau marché, d’un nouvel environnement pour se lancer dans une voie différente et acquérir des compétences qu’on n’aurait jamais eu l’occasion de valoriser dans notre pays : travail corporate, associatif, bénévolat...
Ne pas oublier le conjoint
Afin de réussir une expatriation en tant que conjoint, il est important d’échafauder un programme solide et de bénéficier de soutien avant le départ et durant son séjour. Chez RiseSmart, nous accompagnons les conjoints à travers trois phases déterminantes :
- la gestion du changement. Il existe une véritable psychologie de l’expatriation : il faut prendre en compte la perte de repères, l’éloignement familial et amical, la dépendance du conjoint, le choc culturel et social, à savoir les mentalités et code à appréhender, une nouvelle langue… qui amènent immanquablement des tensions ;
- le bilan de compétences. Celui-ci consiste à explorer, identifier et mettre en valeur les compétences transversales qui vont rendre une reconversion plus aisée ;
- le positionnement sur le marché d’accueil. Celui-ci s’effectue en fonction d’une analyse approfondie des forces, des motivations, des objectifs de vie et des priorités qui ont été fixés pour cette période de transition.
Nous aidons le conjoint à se réinventer en lui offrant l’occasion de se projeter dans d’autres métiers, d’autres secteurs d’activité, d’autres objectifs de vie afin de sortir enrichi de cette expérience et d’y trouver une forme de reconnaissance. Grâce à la nouvelle plateforme en ligne de RiseSmart, le professionnel va pouvoir disposer de tous les outils nécessaires à son accompagnement déjà en amont ; ceux-ci vont lui permettre de se projeter dans sa nouvelle vie et de rendre plus aisée l’appréhension de l’expatriation. En effet, il est parfois laborieux pour un employeur de convaincre la perle rare à rejoindre son équipe, s’il/si elle est confonté(e) à la réticence de son entourage.
Ne pas négliger le retour au pays
L’entreprise exerce donc un rôle prépondérant dans le succès de l’expatriation. Nombreux sont les employeurs qui ont subi le retour au pays prématuré d’un cadre qui avait fait l’objet d’une longue démarche de recrutement car son/sa partenaire/ sa famille n’a pas réussi à s’intégrer. Ceci constitue un coût énorme ainsi qu’un processus remis à zéro ; avec les conséquences négatives qui s’ensuivent pour les deux acteurs.
Il est également important de ne pas négliger le retour au pays, qui peut être vécu comme un deuxième choc culturel, après plusieurs années d’expatriation. Le cadre expatrié, comme le conjoint accompagnateur, doit pouvoir maintenir le contact avec la maison mère et les collègues et aussi démontrer à son employeur ou futur employeur que cette expérience a apporté une plus-value au niveau de sa carrière. Le cadre bénéficie souvent de plus de responsabilités et d’un autre statut à l’étranger que dans le pays de départ et doit se réintégrer à un autre type de poste. Au niveau social, l’expatrié n’est plus le même, il a vécu des expériences qui lui ont donné une ouverture d’esprit, une tolérance plus grande et une manière de penser dans son ensemble qui ne correspond plus à celle de ceux qui sont restés au pays.